BIOGRAPHIE
BIOGRAPHIE

Sa jeunesse

Marcel Catelein naît le 23 octobre 1892 à Montreuil-sous-Bois et décède à l’hôpital de Rennes le 5 mai 1979.

Il est l’aîné des trois enfants du couple Jean Henri Louis Catelein (né en 1855 à Anvers) et Suzanne Teissier (née en 1866 à Nîmes).

La fratrie est composée de deux filles, la première née en 1895, qui décède 10 jours après et la seconde Yvonne, née en 1899 qui décéde à Paris en 1941. Ses parents s'unissent en 1891 à Montreuil-sous-Bois, ils résident au 165 Rue de Paris, adresse partagée avec ses grands parents, côté maternel.

Le père de Marcel est d’origine belge, comme le sont ses ascendants natifs de la Flandre occidentale. Ce dernier est venu s’installer en France à la fin des années 1880, Il prend la nationalité française quelques années plus tard. Dixit le registre matricule de recrutement (liste principale de 1894) « fils d’étranger ayant acquis la nationalité de français par application de l’article 10 du code civil, marche avec la classe 1875 »

Marcel Catelein vit une enfance et une adolescence dans un milieu aisé, ses père et grand-père sont à la tête d’une menuiserie-ébénisterie, activité qui l’influencera beaucoup quelques années plus tard.

Il suit un enseignement primaire, puis rejoint l’atelier familial qu’il quitte en 1913. Outre son habileté au travail du bois, il a une « oreille » très fine, dite "absolue"

A cette date, Marcel Catelein s’engage et incorpore un régiment du génie dans le Nord de la France. En mars 1914 il est réformé par la Commission spéciale de Lille, et regagne Montreuil.

Ses débuts de vie de couple

En 1915 il épouse Jeanne Louise Barjot, couturière (née en 1893 et qui décéde à Vichy en 1982), le couple habite Montreuil. Marcel Catelein, (rue des Jardiniers) . Outre sa formation du travail du bois, obtenue avec son père et grand père, son « oreille absolue » l'oriente à réaccorder des pianos.

En 1921 le couple donne naissance à une fille Ginette-Renée, (décédée en 1987 à Vichy). Celle-ci s'unit à Jean Lancery en 1944, de cette union naîtra Colette-Marcelle-Mauricette en 1945 (cette dernière épousera Bernard Courtaudon en 1966)

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De ce fait de 1920 à 1931, son apprentissage dans l’atelier de son père et son « oreille », le conduit à la création d’une factory de pianos avec son épouse. Cette dernière assure toute la gestion administrative, de l’entreprise qui aura jusqu’à une vingtaine d’employés. Les pianos droit, queue et demi-queue, (avec cadre en fonte, touches en ivoire et marteaux ……) sont utilisés dans de grandes salles parisiennes. dont un exemplaire fait partie d’une collection privée.

Ces pianos mettent en exergue son travail de marqueterie aux dessins différents. A cette époque de l’art nouveau, très prisé, il adjoint des meubles (des secrétaires des hommes debout …) avec rappel de marqueterie et des phonographes connus sous la marque « the Standard Mélody », dont un exemplaire complet a été mis en vente dernièrement Salle Drouot à Paris , un autre existe transformé en boîte à couture. Il obtient la médaille vermeil lors d'une exposition à Paris pour la fabrication de ses pianos.​​


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Sa vie pro

Dans le même temps, il accompagne au piano les films muets, dans certaines salles renommées dont celle du Grand Rex (alors la plus grande salle de cinéma européenne) Des artistes se produisaient au cours des entractes (dont la féerie des grandes eaux….). Il fut aussi opérateur de projection de films.

Son oreille « absolue » lui permet ainsi d'accompagner ces artistes, comme il le faisait lors de la projection des films muets.....dans le même temps il avait une activité d’accordeur de piano.

Il intégrera l’Olympia, (à l’époque salle de cinéma aussi), progressivement il en devint co-directeur. (photo ci-dessous)). Il créera pour l’Exposition Universelle Coloniale de 1931, une maquette pour le stand Haik (propriétaire de cette salle, producteur et distributeur dans le cinéma) dans la revue « l’Effort cinématographique « du 3 avril 1931 (photo ci-dessous).

Les aléas de la vie

Le couple vivait très largement avec un « pavillon » à Ormesson, (photo ci-dessous) une résidence secondaire à Saint Valéry en Caux, mais ces différentes activités sont l’occasion de rencontrer maintes personnes de tout bord, de profiter de tout, ainsi, dans l’appartement qu’ils occupaient avec ma grand-mère il lui arriva d’organiser des petits concerts avec « une bande de copains ».

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Tous les détails de sa vie montrent son caractère épicurien, ce qui est loin de convenir à ma grand-mère…..cette vie de bohème cela entraînera de frosses difficultés financières au sein de la Factory, avec une baisse d’activité progressive., dans un premier temps il y a séparation de biens par jugement du Tribunal, puis le dépôt de bilan en févbrier 1931 avec une liquidation officielle.

Le couple conclut à une séparation de corps, il quitte domicile conjugal du 1 rue Mériel définitvement en 1938, s'ensuivit leur divorce prononcé officiellement le 20 avril 1939 .

A cette date, Marcel Catelein se met en ménage avec Giuseppina Maria Accornero (née à Viarigi Piémont le 12-08-1900) dans un premier temps Boulevard Henri Barbusse puis au 38 rue de Romainville, toujours à Montreuil-sous-Bois. Il se marièrent en 1958.

Durant toute cette période houleuse il continua de peindre ....

Il établir son atelier dans cet appartement, au premier étage, il comportait trois pièces, dont une exposée sud, cette pièce lui était réservée. J'allais retrouver mon grand père certains jeudi dans son "domaine", une partie de la pièce recelait un appareil de projection avec diverses bobines de films, quand au plafond "double" une fois baissé, était le décor pour plusieurs trains électriques qui passaient dans des villages, il avait peint les costumes des personnages, tout comme la végétation. Comment une enfant ne pouvait elle pas se plaire dans cet antre, avec un tel grand père. Il m'initia à la peinture à l'huile au couteaux en m'installant un chevalet à côté de lui. A cette époque il peignait principalement des marines, ou des copies de tableaux anciens, sur commande de particuliers. Il nous arrivait de "livrer" certaines toiles au galériste à Nation. (époque où la demande de marines était très importante, principalement aux Etats Unis)

Les aléas de la vie nous ayant fait quitter Paris, nous nous rencontrions lors de la cure de Marie à Châtel Guyon, tous les 15 août.

Puis ils quittèrent, à leur tour, Montreuil pour se retirer à Bains de Bretagne, où il continua de peindre uniquement pour son loisir, dans cette région de france, La Bretagne qui lui avait apporté tant d'inspiration....Il "tira sa révérence " le 5 mai 1979, à Rennes, à l'âge de 87 ans .

Une des dernière photo de Marcel Catelein

portrait de Grand père Image (376)

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